Base Militaire Américaine, Tokyo Sud
10h30
Lundi 13 Novembre
L’alarme retentissait, tel un fond sonore permanent, dans les couloirs. L’écho de cette alarme s’entendait dehors, si bien que tout les soldats de la base américaine l‘entendirent.
En quelques minutes, la salle de briefing fut remplie, et certains soldats devaient écouter depuis le couloir.
3 hommes se tenaient sur l’estrade. Le premier d’entre eux, celui qui s’était avancé, était le Capitaine. Un homme aux traits sévère, à la carrure imposante et à la tenue irréprochable. Droit comme un I, il se mit devant tous ses soldats et hurla :
« Garde à vous ! »
Son ordre fit prit en compte par tout le monde. Tout les soldats se mirent en garde à vous, et ne s’arrêtèrent que lorsque le capitaine fit « Repos ».Le Capitaine était de toute évidence un homme très respecté dans la base.
« Très bien» fit le Capitaine d’une voix sévère. « Si je vous appelle aujourd’hui, c’est pas pour aller becqueter (quelques soldats rigolèrent) .Le Commandant Mikes, qui vient d’Amérique au départ pour une visite officielle, à pris conscience de la situation qui règne actuellement sur Tokyo »
Des murmures parcourent la salle. Quelle situation ?
Le Capitaine continua :« J’allais arriver là-dessus…Projecteur ! »
Un vieux projecteur poussiéreux s’alluma sur l’ordre d’un technicien et une photo apparut sur le mur blanc, derrière le Capitaine. La photo, prise de toute évidence en pleine rue, montrait des piétons qui fuyaient à toute allure le terrible massacre situé au centre de l’artère : Plusieurs personnes, des hommes comme des femmes, étaient agressés violemment par un groupe d’humains…ou du moins ce qu’il en restait. Ces hommes et femmes à
demi-putréfié, dévoré en certains endroit, avec des yeux blancs et recouverts de sang, étaient en train de manger des victimes, certains éventrant leur victimes encore vivante de leurs bras.
Quelques grognements de dégouts traversèrent la salle. Les sourires s’évanouirent devant la photo.
« Non, messieurs, ceci n’est pas un film d’horreur de gout malsain et encore moins une photo du dernier jeu d’horreur sortis. C’est la réalité. Cette photo à été prise prés du centre commercial de Tokyo Nord, attaqué il y a juste un quart d’heure »
« C’est une blague, mon capitaine ? » osa un sergent-chef dans l’assemblée.
«Non, Anderson, même si j’aimerais bien… » Marmonna le Capitaine « Et je vous prierais de ne pas m’interrompre. A cet instant même, ces trucs saccagent et tuent dans les rues. Nous n’avons pas de temps à perdre avec vos gémissements »
Le Sergent –Chef Anderson se tût et observa la photo avec dégout.
« Cela dit, je laisse la parole au Commandant Mikes » fit le Capitaine. Puis il se dirigea vers le fond de l’estrade. Un homme âgé, habillé en tenue militaire, bardé de médaille et aux traits moins sévère que le Capitaine s’avança.
« La situation est critique, soldats » commença le Commandant « Les forces de l’ordre sont dépassés, et un bon quart de Tokyo est déjà soumis à ces drôles d’attaques. Voir peut être plus, à l’heure qu’il est »
On sentait aussi que cet homme, malgré son allure moins athlétique que le capitaine, était un homme très respecté.
« Bien évidement, l’Amérique va aider les Japonais dans ce conflit, et des renforts en provenance du pays seront peut être amenés à venir. Voici ce que nous savons sur nos adversaires. Ils sont insensibles aux balles et au armes contondantes et perforantes, sauf s’ils sont touchés à la tête. En gros, seul un traumatisme crânien ou une arme tranchante peuvent en venir à bout. Ils sont très lents, et attaquent généralement en groupe. Ils tuent pour se nourrir, mais leur faim est apparemment sans limite, ce qui est un problème conséquent. Enfin, il faut savoir que leurs victimes se relèvent et deviennent l’une de ces choses »
Quelques murmures d’inquiétudes retentirent. Le troisième homme, un des Lieutenants de la base, fit un signe aux hommes pour qu’ils se taisent.
« Merci, Lieutenant » fit le Commandant « Maintenant, soldats, vous êtes les représentants de l’Amérique. Le Japon à les yeux fixés sur vous. Il faudra agir soigneusement et sauver un maximum de civil. Il faudra prêter main-forte aux forces de l’ordre et au SRT. Compris ? »
« Oui, mon Commandant ! » firent les soldats d’une seule voix
« Les Chefs d’unités ici présent vont vous donner vos ordres de missions. Rompez »
Tous les soldats, déroutés et choqués pour la plupart, se précipitèrent vers les chefs. Le Commandant observa les soldats. La plupart étaient des bleus, sortit de l’école militaire pour leur ‘première expérience étrangère’
Il soupira et descendit de l’estrade.
Décidément, il se faisait vieux pour ce genre de choses.
Le Capitaine descendit de l’estrade à son tour et aperçut Jeff dans le chahut de la salle..
« Jenkins, venez ici ! J’ai une mission pur vous » parvint t’il à crier au milieu de la foule de soldats.