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 Une téméraire décision

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Saori Aoki
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Saori Aoki


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MessageSujet: Une téméraire décision   Une téméraire décision Icon_minitimeVen 28 Mai - 23:34

Saori ne sut pas si ce fut l’agitation qui précéda son sauvetage, ou si se fut l’agitation qui lui succéda, mais le sommeil ne semblait pas vouloir la gagné. Il fallait dire que malgré leur organisation irréprochable le S.R.T se trouvait victime de son propre succès. On pouvait voir les réfugiés affluer en un flux intarissable vers cette place fortifier pour y trouver refuge. Et tandis que les fuyard se comptait par centaines, les locaux, ainsi que la majeur partit de la cour se voyaient investis par des campements de fortunes ou les victimes tentaient vainement de comprendre ce qui leur arrivaient. Saori les avait observer depuis sont arrivé de l’hélico. Tout c’était passé si vite. Elle s’était laisser emporté par le flot d’instruction qui l’avait submergé pour traversé des couloirs, rejoindre des membres du S.R.T qui lui avait fournit de quoi dormir pour la nuit, et aussi de quoi manger. Saori, devant les maigres rations, s’était dit que le S.R.T avait du mobilisé la majeur partie de ses réserves pour subvenir à cette demande exceptionnelle. Puis elle s’était installé la où le lui avait ordonné et elle avait manger comme la plupart des personnes qui l’entourait.

D’un coup d’œil rapide elle avait fait le tour de l’assemblée, et elle ne vit que des gens perdus, désorientés mais aussi tous inconnus. Elle eut alors une pensé fugitive pour les enfants qu’elle avait rencontrés plus tôt. Avaient-ils retrouvé leur familles? Ou étaient-ils aussi perdus et terrorisés qu’elle pouvait l’être en se moment?

Elle lança un regard fatigué à son assiette encore à moitié pleine, qu’elle laissa sur un coté avant de plaquer sa tête contre ses jambes le tout enlacé par ses bras tremblotants. Elle se surprit à apprécier le son périodique de sa respiration, floutant par la même occasion tout autre bruit extérieur provenant des groupes de familles ou d’amis qui s’étaient constitués. Elle pouvait ainsi oublier sa solitude, elle pouvait oublier le fait que tout les être à qui elle tenait étaient encore dehors, et dès lors que cette pensée fut à nouveau à la surface elle ne pouvait plus l’oublier. Et par la même occasion le vacarme ambiant revînt. Elle lança un dernier regard autour d’elle puis à son assiette qui refroidissait de secondes en secondes, mais les fait étaient là, elle était seule et elle n’avait plus faim, il ne lui restait que l’échappatoire du sommeil.

Malheureusement, lui qui avait été si prompt à la conquérir il y a peu de temps de cela, maintenant il se refusait à la prendre une nouvelle fois dans sa chimérique emprise. Et dans son lit de fortune elle ne pouvait que se tortiller encore et encore implorant que le sommeil mette temporairement fin à son cauchemar. Et alors que la nuit progressait et que la fatigue la gagnait, elle n’avait pas trouver le réconfort des bras de Morphée. Las de se battre elle se mit à contempler le plafond cherchant une quelconque occupation à son esprit préoccupé. Mais ses oreilles ne voulaient pas se taire et son esprit inlassablement se focalisait sur les conversations des alentours. Les gens spéculaient sans cesse sur le pourquoi du comment, ils se lamentait sur leur propre avenir, ils pleuraient les êtres disparues.
Et à ses mots une larme coula pour la grand-mère, et le père de Saori. Elle ferma les yeux tentant vainement d’en contenir une autre, mais après tout se dit Saori, ils ne sont peut être pas mort…
Et cette note d’espoir apporta à Saori le faible mais nécessaire réconfort dont elle avait besoin pour trouver le sommeil.

Le lendemain fut plus difficile, ses songes furent hantés par de terribles créatures aux regards meurtriers, au carrures décharnées et aux mandibules sanguinolentes. Elle se réveilla en sueur, se repassant machinalement les dernières scènes de son cauchemar, elle sa voyait à la poursuite de son père qui courait sans relâche malgré ses appels, c’était comme s’il ne l’entendait pas et cette dernière lui courait après inlassablement caressant l’espoir de le rejoindre. Elle ne se rappelait pas clairement la durée de la course ni même les endroits traversés qui restaient lugubres et flous dans son esprit. Mais elle se rappela la fin de sa tragique épopée. Elle avait finit par rattraper son géniteur qui s’était stoppé net au beau milieu d’un charnier en feu et en sang. Elle l’appela une ultime fois tout en se rapprochant lentement de lui. Il ne répondit, ni ne bougea, elle se saisit alors de la manche ensanglanté de sa veste pour qu’il se retourne vers elle. Et la dernière chose dont elle se souvînt fut les yeux rouges de son père et se visage cadavérique qui se jeta sur elle avant qu’elle ne se réveille en sursaut.
Elle secoua vigoureusement sa tête elle ne voulais pas croire à cette possibilité, elle ne pouvait l’admettre.
Rapidement elle ôta la couverture qui l’avait protégé cette nuit et d’un bond tout aussi rapide elle se leva. Elle regarda furtivement autour d’elle et comme la plupart des personnes présentes dormait encore elle se disait qu’il devait être encore assez tôt, mais rien dans la salle ne lui permettait de valider cette hypothèse. Elle décida donc d’arpenter les couloirs du bâtiment principale, histoire d’y trouver une quelconque âme qui pourrait répondre à ses questions. Et d’ailleurs il ne lui fallut pas beaucoup de temps avant d’être apostrophé par un jeune homme qui passait par là.
Elle geste vif elle se retourna pour faire face à l’inconnu qui marchait droit vers elle d’un pas soutenu. Et quand celui -ci fut assez près de la jeune femme, les seuls mots qui sortir de ses lèvres minces furent:


[Inconnu]: « Vous ne devriez pas être ici, les locaux sont réservés aux membres des S.R.T »

Son ton n’était pas agressif, loin de là, il était même plutôt doux et réconfortant. Pourtant le rouge ne tarda pas à monter aux joues de Saori, elle ne savait pourquoi mais elle ne pouvait pas réprimer cette sensation de gène. Elle regarda alors le jeune homme dans tout sa hauteur, de ses mains sveltes, jusqu’à ses cheveux châtain. De son coté, l’homme la jaugeait d’un petit regard interrogatif, il attendait manifestement une réponse de la demoiselle qui n’arrivait pas à articuler ses mots. Il lui fallut une bonne dose de courage pour simplement répondre.

[Saori]: « Je.. Je suis désolée. Je ne savait pas! »

L’homme continua alors sa course pour rejoindre la demoiselle. De plus près ses émotions était plus intense. Elle remuait dans son petit esprit une requête insensé qu’il lui fallût formuler, c’était le moment idéale mais une sensation étrange l’en empêchait. Elle voyait constamment une réaction d’incrédulité s’imprimer sur les traits du jeune homme quand elle s’imaginait la scène, un regard invisible et méprisant la scrutait du fin fond de son esprit, l’accusant de toute les folies possibles et imaginable.
Pourtant elle ne pouvait pas rester la immobiliser par une peur qui prenait un peu trop le contrôle de sa vie. Il fut certes difficile de quitter le train-train rassurant de la vie mais il est des fois ou il faut trouver le courage de faire un choix. Et cette heure était venu pour la jeune Saori.

Tout d’abord elle planta son regard dans celui de l’homme qui sursauta surpris par se revirement d’habitude. Mais la contagions se fit rapidement et Saori décrocha son regard du sien pour fixer le vide, bien résolu à exprimer sa requête.


[Saori]: « Heu… Excusez-moi, mais j’aurai quelque chose à vous demander. »

Elle ne porta pas de regard vers son interlocuteur ce qui la troublait quelques peu. Finalement elle était prise entre l’incongrue de sa demande et celui de la manière dont elle le demandait. Mais elle ne se découragea pas.

[Saori]: « Je sais que cela peut paraître étrange mais je doit retourner dehors… »

Cette fois elle n’avait pas le choix, il lui fallait jauger l’expression de son interlocuteur. Et elle ne fut guère surprise en lisant l’étonnement se figer sur son visage. Le rouge monta de plus belle au joue de la damoiselle. Mais a peine eut-elle le temps de poser le regard sur lui que le jeune homme réplica.

[S.R.T]: « Hé bien je ne pourrai vous en empêcher… mais laissez moi vous en dissuadez! Avec les hordes de mort-vivants là dehors vous n’aurez aucune chance.
Cependant puis-je vous demander ce qui vous pousse à y retourner? »


Cette question fut salvatrice pour Saori qui se remémora ce pourquoi elle voulait partir, ce qui la poussait à affronter ces monstre une fois encore. Ces pensée lui donnèrent suffisamment de courage pour affronter la honte que lui procurait cette folie et fixant son regard au plus profond de son interlocuteur elle répondit.

[Saori]: « J’ai laissé de la famille dehors et je ne pourrait jamais me pardonner de les avoir abandonnés. »

Cette conviction et cette détermination avais ébranlé le S.R.T qui ne pouvait décemment pas refuser à cette jeune fille le droit de secourir sa famille, il ne pouvait même plus trouver la force de l’en dissuader même si sa raison lui poussait à lui dire que ce projet n’était que pur folie, et qu’il était fort probable que sa famille avait trépassé. Mais rien de tout cela ne sortit de la bouche du S.R.T qui ne put que se résoudre à accompagner la jeune fille vers une mort qui lui semblait certaine.

Soulagement sa conscience dans un dernier effort il lui offrit de précieux conseil pour éviter au mieux les zombies, ils étaient certes maigres mais ils pouvaient certainement allonger l’espérance de vie de la demoiselle. Puis il la regarda s’éloigner dans la ville silencieuse sous les rayons orangés du petit matin convaincu qu’il avait, par son inaction, conduit à la mort de cette femme téméraire.
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